Sam Tucker est le genre de chanteur énigmatique qui donne l’impression d’être à la fois un vieil ami et une excitante nouvelle découverte. Né Samuel Geoghegan à Retford, une petite ville du centre de l’Angleterre, Sam Tucker a commencé à jouer de la guitare lorsqu’il était adolescent. À la suite d’études en linguistique à l’University of York, Sam a décidé de se rendre au Québec, plus précisément en Gaspésie en 2014 pour un stage d’immersion francophone. Étant tombé amoureux de la belle province dès qu’il y a mis les pieds, le jeune auteur-compositeur-interprète a décidé de s’établir sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent.
Son nom — Geoghegan — échappant aux gens de sa nouvelle région, il a rapidement été surnommé Sam Quek’chose, si bien qu’il s’est empressé d’adopter un nom plus facile à retenir pour les Québécois, soit le nom de jeune fille de sa mère : Tucker.
Une fois établi à Gaspé, Sam a entrepris de composer des chansons et de les interpréter dans les bars du coin, en plus de jouer des reprises de ses chansons folk préférées. Le dimanche soir, il a commencé à regarder La Voix avec ses amis et d’autres musiciens amateurs, qui l’ont encouragé à passer une audition. Puis en 2017, alors qu’il visitait sa famille en Angleterre, un des producteurs de l’émission l’a contacté pour l’inviter à participer au processus de sélection. Sam a épaté les juges durant son audition à l’aveugle avec une reprise de The Reckoning Song de Asaf Avidan. Il a choisi de se joindre à l’équipe de Pierre Lapointe, et il s’est rendu jusqu’aux demi-finales de la saison, gagnant beaucoup d’expérience.
Peu après, Audiogram lui a offert un contrat de disque et il s’est retrouvé en studio, où il a enregistré les chansons de son premier EP, avec l’aide du réalisateur Rob Heaney (Franklin Electric, Patrick Watson), du guitariste Joe Grass, du bassiste Mishka Stein et du batteur Robbie Kuster.
À l’été 2018, après avoir déménagé à Montréal, il a multiplié les concerts. Il est notamment monté sur scène dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal, du Festival Sherblues & Folk et du Festival d’été de Québec. Quelques mois plus tard, Sam Tucker a lancé Aye Avast, son premier EP, où l’on retrouvait six chansons baignant dans le folk et le blues. Il a effectué une tournée de près de 70 spectacles à travers la province, ce qui lui a donné la confiance d’explorer de nouvelles sonorités avec ses musiciens et la complicité du public. Cela allait influencer l’écriture de ses prochaines chansons.
Traverser l’océan avait été un moment pivot pour le musicien, qui avait réalisé qu’il pouvait gagner sa vie en tant que chansonnier au Québec, contrairement à en Angleterre. En Gaspésie, Sam était un troubadour, traînant sa guitare et un répertoire de chansons fortement influencées par le blues et le country de son nouveau continent, en plus de ses racines folk britanniques. Épris d’Americana, Sam cachait par ailleurs en lui un fan d’électro et d’EDM.
Puis la pandémie est arrivée et tout a changé. N’étant plus en mesure de jouer sur scène, mais souhaitant continuer de créer, Sam a ouvert son ordinateur portable et a créé quelque chose de complètement différent. Armé de sa guitare et d’un assortiment de beats et de loops, Sam Tucker a ajouté une toute nouvelle dimension à sa musique. Cela à mener à GROW : PART I, un excitant projet parallèle pour l’auteur-compositeur qui est aussi nostalgique que visionnaire.