Freeworm
Freeworm ( alias Vincent Letellier ) est un environnementaliste sonore dont la signature organique et multiforme navigue dans les vastes étendues de l'esprit. Le multi-instrumentiste montréalais Freeworm dirige un projet musical frais, qui évolue constamment et qui intègre l'instrumentation conventionnelle (guitare, basse, cuivres, percussions et autres) à la création numérique (programmations, traitements sonores, ainsi qu'un travail d'échantillonnage plein de ressources et de potentiel) ; le tout provenant de multiples contributions de musiciens ayant, un jour ou l'autre croisé le chemin de cette tête chercheuse unique en son genre.
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Freeworm ( alias Vincent Letellier ) est un environnementaliste sonore dont la signature organique et multiforme navigue dans les vastes étendues de l'esprit. Le multi-instrumentiste montréalais Freeworm dirige un projet musical frais, qui évolue constamment et qui intègre l'instrumentation conventionnelle (guitare, basse, cuivres, percussions et autres) à la création numérique (programmations, traitements sonores, ainsi qu'un travail d'échantillonnage plein de ressources et de potentiel) ; le tout provenant de multiples contributions de musiciens ayant, un jour ou l'autre croisé le chemin de cette tête chercheuse unique en son genre.
Le premier album de Freeworm, « Vegetation=Fuel » (2000), avec la sous-étiquette d'Indica, Hydrophonik, démontrait clairement son sens inné pour l'expérimentation et la profondeur. Freeworm intégrait artisanalement des sons extraits des forêts du Québec, des textures acoustiques terreuses, des atmosphères aquatiques et des rythmes électroniques aux teintes ethniques. Tout comme on peut passer de la hauteur des sommets à la profondeur des vallées, cet album nous transportait dans des rythmes de breakbeats funky, jusqu'au roulement du drum'n'bass, en passant par le flot paisible du liquid jazz et du hip-hop. Les doux chants phonétiques de Veruschka, qui a contribué à cet album, apportaient un mélange mélodique, unique et dynamique qui touchait l'auditeur en ajoutant sa propre ambiance ethno à l'expérience Freeworm. Originaire du petit village de Luksville, Québec, Freeworm a débuté ses expéditions musicales en 1991 en prenant part à une formation de musique électro-folklorique expérimentale, Jus, comprenant des violons électriques, des guitares acoustiques et électriques. Tandis que les autres membres du groupe étaient plus traditionnels, Freeworm explorait les avenues des effets et des paysages sonores de sa guitare électrique.
Après avoir déménagé à Montréal en 1992, ses talents ont évolué de la simple exploration rythmique avec un vieux beatbox, jusqu'à façonner et sculpter le son en studio digital. Le besoin et le désir de Freeworm de partager ses découvertes musicales ont su immédiatement attirer musiciens et vocalistes de différents milieux, ce qui l'a conduit au travers des sentiers du trip hop et du jungle de la vieille école avec des basses aux teintes dub et des arrangements vocaux rappelant le reggae. Son studio a rapidement pris la forme d'une véritable « centrale hybride » invitant musiciens de la rue et musiciens professionnels à se joindre à sa musique.
Les parutions de Freeworm précédant « Vegetation=Fuel » prennent souvent la forme de contributions, comme sur les compilations de renommée internationale Infinessence 2001, Ekkocentric - The Ekko Remixes 2000 et Interior Horizons 1999, sous étiquette Interchill. Ces pièces ont trouvé une place de choix sur la liste de diffusion de Solidsteel, émission radio à portée internationale des Britanniques Coldcut (Ninjatune). Freeworm a aussi travaillé pendant près de trois ans sur des bandes sonores pour le cinéma et la télévision avec le mentor, compositeur et clarinettiste Robert M. Lepage (Ambiance Magnétique). Dans la foulée du succès de « Vegetation=Fuel », il a réalisé des remix pour plusieurs artistes tels que Bran Van 3000 (Grand Royal) et Adam Chaki, No One Knows Where The Hell We Are (Audiogram), en plus de collaborer au dernier album de Daniel Bélanger, Rêver mieux (Audiogram).
Réputé pour ses concerts aux thèmes écologiques, la recette de Freeworm prend une tout autre dimension sur scène, sachant tirer profit de la spontanéité et de la versatilité que l'exécution live lui offre. À chacune de ses performances, la vibe de Freeworm passe de la scène à la foule dans une communion des plus dansantes et salvatrices.
De ses multiples voyages (en Europe, au Brésil et au Vietnam, entre autres) il revient au pays avec l'envie plus affirmée que jamais d'assumer ses racines urbaines Nord-Américaines et de rendre compte du caractère multi-culturel de sa ville, Montréal. Il entame donc la création de « Solar Power » (2003), avec l'aide de pas moins de 27 musiciens triés sur le volet, et plonge tête première dans un renouvellement complet de son approche musicale en faisant éclater les frontières entre expérimentations et esprit pop. Le résultat s'avère lumineux, multiforme, plus accessible, mais toujours aussi authentique et, surtout, sans prétention autre que de communiquer son amour de la musique, de la planète et des gens qui y habitent.
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