Une année entière à composer, trois mois consécutifs en studio et presque autant de semaines à peaufiner leur nouveau matériel. Animé par le souci d’une démarche méticuleuse sans jamais délaisser son côté organique, le groupe
dévoile enfin l’album sur lequel il bûche depuis tout ce temps. s’ouvre sur un triptyque épique, en commençant par Homme-machine, une chanson trempée dans un disco-funk maximaliste à la Bee Gees. Elle est suivie de la vibrante Conseil solaire et de la purement new wave Chambre d’écho. Cette dernière rappelle sans conteste les productions originales de Duran Duran, Devo ou encore The Cars. Quant à elles, les pièces instrumentales à la fois planantes et dansantes Science du bruit, La Musique et Face D démontrent une fois de plus le champ de possibilités du quintette montréalais, qui puisent leur inspiration chez des producteurs électroniques comme Lindstrøm et Harvey Sutherland. Impossible de ne pas se déhancher sur la Bowiesque Vague ou encore Château de Fantômes et son riff de synthétiseur funky à souhait. L’intoxicante Araignée évoque le groove caribéen de Talking Heads, alors que l’électrisante réincarne les envolées épiques de Tears For Fears. Après avoir repris notre souffle sur Interlude, la langoureuse Colosse s’invite comme une suite logique à Ariane et présente une contribution de Laurence-Anne. Transposé à la scène, Choses Sauvages II promet de contaminer n’importe quelle assemblée de son énergie incandescente.La quête sonore de Choses Sauvages, encore plus léchée et mordante que jamais, s’est matérialisée avec l’aide incommensurable de Samuel Gemme (Corridor, Chocolat, Pierre Lapointe, P’tit Belliveau, The Brooks). En effet, c’est avec leur loyal ingénieur de son que la formation a voulu répéter l’expérience de l’enregistrement et du mixage, après que le fondateur de Gamma Recording Studio ait co-réalisé les singles Apophis (2019) ainsi que L’or et l’argent (2020). Que ce soit au niveau du processus de création (tout est pensé à cinq têtes !) ou que ce soit au niveau de leur proposition musicale, dont les racines se plantent dans de multiples influences nichées, Choses Sauvages ne fait rien comme les autres.
« Ce sont d’abord d’excellents musiciens dotés d’un sens du groove peu commun sur la scène musicale francophone d’ici. [...] c’est l’extase, la perdition dans les boucles rythmiques qui se répètent et nous guident à travers le tourbillon de guitares funky et de synthés spatiaux. » – Philippe Renaud, Le Devoir –
« On sent le travail, la démarche artistique qui est poussée, réfléchie, extrêmement rigoureuse» – Eugénie Lépine-Blondeau, Tout un matin (ICI Première) –
« un nouvel effort qui s’annonce d’ores et déjà tonitruant. [...] gageons que Choses Sauvages saura exploser les frontières de La Belle Province pour éclabousser le monde de la francophonie de son insolent talent. » – Théo Dubreuil, Les Inrocks –